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RCC parking

Protection et réhabilitation des éléments de construction en béton

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Le béton doit être protégé et réparé

Rien n'est éternel

La réalisation d'éléments de construction résistants à la compression et à l'eau, en mortier et pierres, qui durcissent ensemble dans un coffrage, a connu une percée dès le 1er siècle après J.C pour devenir ensuite une référence de l'architecture de l'Empire Romain. Il reste aujourd'hui du béton romain - aussi appelé "Opus Caementitium" (en référence à l'architecte Vitruve) - des bâtiments et monuments fantastiques construits alors dans toute l'Europe, qui peuvent encore être admirés même après bientôt 2000 ans.

Au moyen-âge, cette technique est tombée dans l'oubli, pour être redécouverte dans les environs de 1700, époque à partir de laquelle le béton est inexorablement devenu un matériau de construction moderne. Malgré la résistance et la haute qualité du béton, des désordres peuvent pourtant survenir, qui exigent une réparation et une protection complémentaires.

Concernant les causes de dégradation du béton, il faut distinguer les influences atmosphériques et les défauts de fabrication. Les influences atmosphériques comprennent par exemple les gaz d'échappement, les pluies acides, le gel et les sels de voirie. Elles modifient à ce point les propriétés chimiques que les armatures en acier commencent à rouiller dans le béton.
Fissures de retrait, bullages, nids de cailloux et couverture de béton trop mince sont, eux, des défauts de fabrication typiques, qui favorisent aussi la corrosion des armatures. Différents principes de réparation existent depuis des années, correspondant aux multiples causes de dégradations subies par les structures en béton armé. Ils sont mentionnés p. ex. dans la directive "Protection et réparation des éléments de construction en béton" éditée par la "DAfStb" ("Deutscher Ausschuss für Stahlbeton" - Commission all. pour le béton armé) et dans la série de normes européennes EN 1504 "Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton".

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Dégradations des ouvrages en béton

Les dommages aux structures en béton armé peuvent être subdivisés en désordres subis par le béton lui-même - la corrosion du béton - et en désordres provenant de l'armature - la corrosion de l'acier.

Corrosion du béton:

Les influences extérieures sont la plupart du temps responsables de la destruction du béton. Les exemples:

• Agression par le gel avec / sans sels de voirie

• Agression chimique

• Contrainte d'usure

Les différents types de corrosion du béton sont classés en fonction des conditions ambiantes (selon DIN EN 206-1 / DIN 1045-2), auxquelles un élément de construction en béton est exposé.

Corrosion de l'acier:

Dans le béton jeune, l'acier est protégé de la corrosion par la forte alcalinité de l'eau porale (pH ≥ 12,5). Avec ce type de valeur pH, une couche d'oxydation fine - à l'échelle microscopique - se forme sur la surface de l'acier et empêche pratiquement la désintégration du fer. Si la valeur pH du béton tombe à une valeur inférieure à 10 du fait de la carbonatation ou si la teneur en chlorure excède une limite critique, cette protection "naturelle" contre la corrosion disparaît. La présence simultanée de l'humidité et de l'oxygène entraîne alors une corrosion de l'acier. Les produits de la corrosion, qui occupent un plus grand espace que les matériaux d'origine, ont une conséquence fréquente: l'enrobage de béton éclate.

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Réhabilitation

Chaque type de dommage exige pour sa réparation une solution dédiée. En association avec le Service Planification Remmers, une réhabilitation avec des produits professionnels est assurée.

Remmers pose de toutes nouvelles références en termes de réparation du béton. Avec la gamme Betofix, la réhabilitation du béton - de la protection anticorrosion au revêtement - peut être réalisée en une journée seulement. Une gamme économique, en termes de temps et de coûts. Les produits Betofix présentent par ailleurs des propriétés et résistances aux contraintes plus que convaincantes. Pour les ouvrages hydrauliques soumis à des contraintes extrêmes, une propriété essentielle des mortiers de réparation est le coefficient de migration des chlorures. Les chlorures entraînant très rapidement des désordres de corrosion considérables dans le béton armé, une résistance à la pénétration aussi efficace que possible est donc impérative. Les tests correspondants ont été initialement développés pour les éléments de construction en béton exposés à l'eau de mer, mais leurs résultats peuvent également être appliqués à tous les éléments de béton fortement exposés à de l'eau contenant des sels de voirie,

tout particulièrement les constructions de voirie / transport concernant le trafic en mouvement et en stationnement. Les parkings à étages et les garages souterrains en sont un exemple type, et surtout les piliers et colonnes, souvent exposés sans protection aux sels de voirie apportés par les véhicules. L'utilisation du Mortier fibré Betofix R4 permet ici d'obtenir une période - sans dégradation - quatre fois plus longue, ce, par rapport au meilleur produit de référence comparable. Il donne - après 28 jours seulement - un résultat plus de deux fois supérieur à celui de la concurrence, un résultat qui continue d'augmenter avec l'évolution de la réaction.

Un grand nombre des désordres aux ouvrages en béton survient à cause de fissures et d'espaces vides qui permettent la pénétration des polluants dans la structure du bâtiment, des substances nuisibles qui influencent la fonctionnalité du béton et réduisent ainsi considérablement la capacité porteuse de l'ouvrage. Les principales causes de fissuration sont les suivantes: retrait, modification de la statique par tassement, tensions internes du bâtiment, variations de climat (gel, tout particulièrement), et corrosion des armatures. L'injection dans des trous forés ou l'imprégnation des interstices avec le produit de colmatage adapté permet de rétablir la fonctionnalité et l'exploitation pleines du béton. Pour définir concrètement la réhabilitation de la fissure, celle-ci doit être parfaitement connue: humidité des rives, modifications de largeur et tracé.

Empêcher la pénétration de l'humidité dans un matériau est une méthode connue depuis des siècles pour protéger les ouvrages. Dans son œuvre "De Architectura Libri Decem", Vitruve décrivait déjà l'utilisation d'huiles naturelles pour rendre un mortier hydrofuge et donc plus résistant. Aujourd'hui, cette tâche est accomplie par des produits de protection modernes, dont l'efficacité et la durabilité sont assurées par des liants et des agents actifs de haute qualité.

Revêtements et imprégnations servent de couches de protection aux fonctions diverses. Parallèlement à la protection contre la pénétration de polluants dans le béton - et à la régulation de la teneur en humidité / à l'augmentation de la résistance électrique qui lui sont associées - la résistance physique peut également être augmentée. Le pontage des fissures peut prendre une forme rigide ou flexible; et les systèmes - contrôlés - de protection de surface OS 1 à OS 11 offrent une grande variété d'opportunités créatrices.